La documentation

Le bassin versant de Plan Vianney présente deux faciès bien distincts.Comme le montre la carte, sa zone Sud ne présente quasiment aucune trace d'activités humaines. Cet état de fait est à mettre en corrélation avec les fortes pentes et la nature du terrain (constitué d'éboulis relativement stériles). En revanche, la zone Nord est occupée par un ancien alpage et présente des traces d'activités agricoles et d'aménagements actuels et passés. En revanche, concernant le lac, seule la partie proche de l'exutoire semble avoir subi une  activité anthropique.

Le bassin versant des Pisses présente un impact lié au pâturage d'un troupeau de moutons (plus de 1000 bêtes). Les deux polygones en aval du bassin versant sont situés dans une zone d'alpages se prolongeant d'Est (vallon du Grand Pinier) en Ouest (secteur en aval du col des Jalabres et du Roc Diolon). Celle-ci est utilisée vraisemblablement durant le mois d’août.

Le lac est aleviné et subit un prélèvement de poissons durant l'été. Le peuplement halieutique est principalement constitué de vairons et d'ombles chevaliers.

Le bassin versant de la Muzelle a été fortement impacté par les activités humaines depuis des  siècles. Comme le montre la carte, environ un tiers du bassin versant a été impacté de mémoire d'homme par des activités de pastoralisme (zone d'alpages). La rive Nord du lac a été la plus impactée par les activités humaines. Elle accueille aujourd'hui le refuge communal de la Muzelle (et sa prise d'eau), le chalet du berger ainsi qu'une zone de repos pour les brebis. Le bassin versant est coupé en deux par le GR rejoignant le Valbonnais.

Le lac de Pétarel présente des activités anthropiques. Comme le montre la carte, le bassin versant présente en totalité un impact lié à l'agriculture actuelle. Il ne s'agit cependant pas d'un alpage à proprement parler mais d'un troupeau privé et de bêtes provenant des alpages adjacents qui  y font des incursions (alpages en bordure Ouest du bassin versant, versant  Ubac). Une ruine est également présente au Sud du lac. Un GR traverse le bassin versant. A nouveau, c'est le pourtour du lac qui semble le plus impacté par les activités humaines.