Lac d'Asti

Environnement : ambiance très minérale en périphérie immédiate du bourrelet aval du glacier rocheux fossile d’Asti. Versant exposé Nord. Présence de bouquetins et de lagopèdes. Fréquentation humaine rare. Aucun pâturage.

La première carte d’Etat-major ainsi que les cadastres de 1824 et 1914 font mention de l’existence d’un glacier à Asti qui s’étendait du Mont Aiguillette ou Asti au Pic d’Asti en s’écoulant vers la Montagne de Ruine. Ce glacier a disparu ne laissant que des reliquats sous la forme de deux petits lacs et d’un glacier rocheux : le glacier rocheux d’Asti.

En 1992, des résultats d'études menées pendant 20 ans ont permis d'établir que sa vitesse moyenne annuelle d'écoulement était de 6 cm/an. À noter que le glacier d’Asti (glacier "vrai", "blanc", formé de glace), qui était représenté sur la carte d’État-major de 1826, était encore présent en 1913 et représenté sur le cadastre de 1914. À cette époque le lac d’Asti n’était pas encore formé.

Au vu de sa situation (haute altitude, impacts anthropiques quasi nuls), le lac d’Asti semble être un milieu particulièrement intéressant à étudier. Malgré les conditions difficiles y régnant, différents organismes vivants semblent s’y être installés (invertébrés, zooplancton).