Lac du Brévent

Le lac du Brévent, situé sur l’envers des Aiguilles Rouges, a une superficie de 2,4 ha et une profondeur de 20,4 m. Il est situé dans les micaschistes granulitiques et résulte sans doute d’un surcreusement glaciaire au point de rencontre de plusieurs fractures importantes. Ce lac est largement ouvert au nord vers les Alpes calcaires, et au sud, un petit éboulis actif issus de la tête de Bellachat (2263 m) atteint le lac.
Localisation
Caractéristiques du lac
Caractéristiques connexes
Caractéristiques du bassin versant
versant :
Roche nue
Pastoralisme
Pêche
Piétinement
Lac alimenté principalement par des eaux de ruissellement, de précipitation et de fonte de névés. Géologie : Le socle géologique du bassin versant est majoritairement composé de Paragneiss. Cette formation géologique est issue du métamorphisme de matériaux sédimentaires très pauvre en calcium et magnésium, et dont la composition minéralogique est voisine de celle du granite. Le matériau d’altération de cette roche est donc limono-sableux mais également avec une faible fraction argileuse. Notons également la présence de quelques filons d’amphibolites. (Belle , 2012) Profil physico-chimique de la colonne d’eau : Ce lac possède un type de thermo-circulation caractérisé par une seule période de brassage complet (automnal) représentant naturellement une contrainte pour le développement de la macrofaune oxyphile.(S. Belle, 2012) Poisson : Les premiers alevinages ont été réalisés à partir de 1906 (Crettiez, 1906 in Chacornac, 1986). Dès le milieu des années 1950, cette pratique s’intensifie avec l’utilisation de l’hélicoptère. L’AAPPMA du Faucigny alevine avec 5 espèces : le Vairon (Phoxinus phoxinus), le Saumon de fontaine (Salmo fontinalis), la Truite fario (Salmo trutta fario), l’Omble chevalier (Salmo alpinus) ainsi que la Truite Arc-en-Ciel (Onchoryncus mykiss). Aucune de ces espèces ne se maintenaient naturellement dans le plan d’eau à l’exception du Vairon (Bouvet & Chacornac, 1986). Par la suite une gestion avec 2 ou 3 espèces était employée sans stratégie visible (Annexe5). Entre 2008 et 2010, ce lac a été soumis à un plan de gestion piscicole mis en place par la Fédération de Pêche 74 (Huchet, 2009) et faisait l’objet d’un alevinage monospécifique à raison de 500ind/ha en Truite fario (Salmo trutta fario). A la suite d’une étude réalisée en 2010 (Hibon, 2010) et témoignant du dysfonctionnement du lac, ce système n’est plus aleviné. (Belle, 2012)
Documentation
CartographiePublication scientifique- Observations algologiques des quelques lacs des réserves des Aiguilles-Rouge et de Sixt-Passy (Haute-Savoie)
- Les lacs montagnards : indicateurs de la qualité du milieu. Application aux lacs d'altitude des réserves de Haute-Savoie
- Échantillonnage piscicole des 5 lacs d'altitude du Faucigny - Bilan des effets du changement du plan de gestion
- Monographie physique des plans d'eau naturels du département de la Haute-Savoie
- Observations algologiques des quelques lacs des réserves des Aiguilles-Rouge et de Sixt-Passy (Haute-Savoie)
- L’évolution physico-chimique de cinq lacs d'altitude des réserves naturelles de Haute-Savoie depuis 1998
- Diagnose simplifiée de 5 lacs d’altitude Hauts Savoyards
- Diagnose écologique et paléolimnologique de 3 lacs d’altitude des Aiguilles Rouges (74) : le lac du Brévent, le lac Noir et le lac de Cheserys.
- Diagnose simplifiée de 5 lacs d’altitude Hauts Savoyards
- Intéraction entre les poissons et les amphibiens en milieux lentiques de montagne
- Diagnose écologique et paléolimnologique de 3 lacs d’altitude des Aiguilles Rouges (74) : le lac du Brévent, le lac Noir et le lac de Cheserys.
- Diagnose écologique et paléolimnologique de 3 lacs d’altitude des Aiguilles Rouges (74) : le lac du Brévent, le lac Noir et le lac de Cheserys.